Et voilà…

Il faisait maintenant pratiquement noir et tous deux étaient agenouillés au sol à chercher un bout de bois. Le pauvre cracmol pensa ironiquement qu’au moins, à lui, tout ca ne lui serait jamais arrivé. Ça vie ne dépendait pas d’un bout de bois supposément magique. Pour une fois, rien qu’un millième de seconde, une toute minuscule particule d’un bref instant, la sinsear se cru presque chanceux de ne pas être si dépendant de quelque chose d’aussi … dérisoire qu’un bout de bois.

Pourtant rapidement une petite voix lui rappela que lui-même en avait un, un morceau de bois presque inutiles qu’il avait tant convoité. Qu’il avait fait des pieds et des mains, et qu’il en faisait toujours, pour réussir à devenir complice avec ce stupide petit bout de bois. Au fond… il n’était peut-être pas dépendant de sa baguette comme Cassie l’était, lui, au contraire, n’était dépendant que de l’idée qu’elle projetait. Quelque chose d’encore plus inutiles…

Tentant de remettre son cerveau à neutre, de cessez de réfléchir toujours aussi négativement ou simplement, de cesser de réfléchir carrément, Liam secoua la tête pour lui-même, continuant ses recherche toujours infructueuse. Il pouvait voir sur le visage de la brunette qu’elle était particulièrement embêtée par la situation et… sincèrement, il la comprenait. Lui-même n’aurait pas apprécié être coincé en sa compagnie, sans baguette, au couché du soleil! Il était si fade comparer à Cassiopée et, étrangement, il trouvait que cet air contrarié ne lui allait pas spécialement bien. Non pas qu’elle était laide avec cette petit moue, OH NON! Jamais il n’aurait oser penser quelque choses du genre… mais il avait été tant habitué à la voir pétillante et de bonne humeur qu’il supportait bien mal de la voir ainsi.

« Merci Liam, désolée de te déranger de la sorte, promis une fois ma baguette retrouvée je disparais. »

Le sinsear ne répondit rien à la dernière phrase de la brunette. Étrangement, elle lui avait fait vivre ce drôle de sentiment de rejet. Il savait bien qu’il n’était pas grand-chose, qu’il était ennuyant et que tout le monde souhaitait fuir sa compagnie, mais venant de Cassie, elle qui prenait toujours la peine de venir lui parler, de prendre de ces nouvelles, de se mettre au travers son chemin continuellement, cette dernière réplique avait assombrit son humeur.

Alors que ses pensées lugubres revenaient aux galops et qu’il tentait de le contrer maladroitement – Un combat mental contre lui-même qu’il perdait lamentablement si nous vouliez tout savoir. Cassie sauta pratiquement sur lui et, s’il n’avait pas, une fois de plus, eu le réflexe de se pousser hors de sa route, ils se seraient probablement, une fois de plus, percutés de plein fouet. Se tournant, pour regarder ce que la nihm avait trouvé, il constata avec satisfaction qu’elle avait retrouvé monsieur sourire sur son visage jovial, alors que dans sa main trônait fièrement sa baguette. Sur le coup, son visage rayonnant l’aveugla presque… tellement qu’en fait, il n’eut pas le temps de voir le reste arriver. Sans préavis quelconque, sans consultation, bref, sans aucun signe pour le pauvre jeune homme, la brunette se pencha d’un coup vers lui, déposant ses lèvres sur ses joues couvertes d’une courte barbe de trois jours.

Tout se figea autours de lui. Au loin, il pouvait déjà entendre Cassiopée s’excuser de son geste… du moins, c’est ce qu’il croyait qu’elle lui disait…il l’a comprenait tant! Qui voudrait lui donner des baisés, à lui? Il ne méritait rien de tout cela, il n’était qu’un raté, un rejet de la société demandant du temps et de l’énergie à des gens trop gentils pour le lui refuser.

Tentant de reprendre une respiration à peu près normal, Liam tourna la tête vers la jeune femme, se regard la fixant sans trop comprendre ce qu’elle était en train de faire… ou de dire. À première vu elle semblait mal à l’aise… elle jouait avec une de ces jolies mèches de cheveux et…

Jolie mèche de cheveux?

Mais il avait complètement perdu la tête! Comment osait-il tout simplement penser des choses aussi insignifiante, aussi lamentable aussi… enfin! Depuis quand avait-il une fixation sur les cheveux des filles… ou tout simplement sur les cheveux de Cassie! Voyons!

Fixant toujours la brunette, le néo-zélandais remarqua alors que ces lèvres bougeaient. Se concentrer, revenir sur terre, dans la réalité actuelle… la nihm lui parlait. PEU importe ce qu’elle avait fait, qu’elle se regrettait, ou pas, qu’il était un sombre idiot, c’était son devoir de l’écouter alors qu’elle lui adressait la parole.

« … - je te laisserai tranquille une fois ma baguette retrouvée... je n'ai qu'une parole...j'espère que tu ne m'en voudras pas trop pour le dérangement, tu dois te dire que je le fais exprès à force.»

Rouge il ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt.

Il ne pouvait définitivement pas dire le fond de sa penser à la jeune femme. Son père lui avait toujours dit : «Les hommes ne parlent pas de sentiments!» et le jeune garçon avait toujours prit ce conseil à la lettre. Il ne pouvait tout de même pas lui avouer qu’en fait il ne comprenait tout simplement pas ce qu’elle faisait encore là à perdre son temps avec lui…?

Second essaie :

« Ho…»

Oui, définitivement très, très, loquace.

Inconsciemment, Liam porta sa main à sa joue pour la frotter doucement, sans se rendre compte qu’il s’agissait de l’exact endroit ou les lèvres de la brunette s’étaient déposées. Baissant les yeux, car il lui était bien plus simple de ne pas faire face au regard envoutant de Cassiopée il reprit :

« T… tu ne me dé-… dérange pas vraiment… enfin. J’… je suis dans ton ch…chemin, c’est différent… j-je ne… enfin. Jamais je … ne t’imposerai ma présence…»

Il termina sa phrase en se levant lentement. Oui. Mieux valait lui laisser le champ libre. L’espace pour elle toute seule. La soirée était bonne, le temps était doux, la lune montait lentement dans le ciel et, après la journée qu’elle semblait avoir eu, un boulet comme lui était définitivement de trop. Oui, voilà, lui laisser le champ libre pour qu’elle soit heureuse.

Tourné, prêt à partir le plus loin possible pour ne plus jamais embêter de sa jeune vie la belle Cassiopée, il stoppa net lorsque la voix de celle-ci raisonna dans l’étendu de la plein, rebondissant presque contre les grandes pierres.  Elle n’avait pas parlé spécialement fort, mais avec le silence qui s’était interposer entre eux, et la nuit tombante, Liam n’aurait jamais imaginé qu’elle lui aurait encore adressé la parole… après tout, il était tellement simple d’esprit.

Si, le fait que Cassiopée le retienne en lui parlant l’avait d’abord surpris, la suite, ça, il ne s’y serait vraiment jamais attendue.  

Liam se retourna très lentement sur lui-même pour regarder avec une surprise non feinte le visage de la brunette.  Était-ce donc vrai?  La belle Cassiopée voulait de la compagnie… SA compagnie à lui?  Cela devait certainement être une mauvaise blague… personne ne voulait réellement passer du temps avec un garçon incapable de parler, il le savait bien, à la longue, ça devenait particulièrement lassant.  Pourtant, il savait bien que la jeune nihm n’était pas particulièrement le genre de jeune femme à rigoler de lui.  Enfin… il espérait.  Elle était un peu comme Evelynn… elle voulait prendre soin de lui, à sa manière.  Du moins, c’était souvent le sentiment général qu’elles laissaient sur le néo-zélandais.  Qu’il était un peu comme un petit animal, incapable de prendre soin de lui, qu’on avait besoin de s’en occuper, de le consoler, de le cajoler.  Bref, un poids en plus sur leurs épaules alors que toutes les deux, il en était certain, avaient leur problème, leur vie.  

Pourtant voilà, la brunette lui avouait ne pas vouloir être seule…  Pourquoi pas, après tout… pourquoi ne pas être son bouche-trou.  Un bouche-trou c’était mieux que rien, surtout quand on lui en faisait expressément la demande.  Un bouche-trou, c’était un peu là pour l’autre, un bouche-trou ça pouvait peut-être aider… bref, Liam était très prêt a accepter ce titre si cela pouvait faire plaisir à Cassiopée, si c’était réellement ça qu’elle voulait.

Il fit un pas, toujours silencieux, lorsque Cassie ajouta :

« Je comprendrais si tu ne veux pas rester... tu dois me prendre pour une enquiquineuse... j'aimerais juste te montrer que je ne suis pas que ça... »

Oh… ça, s’était toute une surprise… le monde à l’envers!  Lui, croire qu’elle, belle, lumineuse, joyeuse et adorable était une enquiquineuse?  Mais enfin, ou pouvait-elle pêcher un truc pareille!  Quand on s’appelait Cassiopée Goldstein, il était impossible de croire qu’on pouvait être un être ennuyant et enquiquineur, ça c’était certain aux yeux de Liam.

S’approchant lentement, il arrêta à un mètre de distance de Cassie, puis la rejoint au sol, s’installant sur le gazon frais. Alors qu’il regardait le visage de la nihm dans l’obscurité.  Que dire, que faire?  Lui aussi, rouge comme un coquelicot réussit finalement à ouvrir la bouche, ravalant du mieux qu’il le pouvait ses bégayements.

« C’… c’est plutôt moi l’enquiquineur» dit-il en un souffre «Je suis t-t-toujours sur ton chemin… là ou il ne faut p-p-pas.»

Jouant nerveusement avec l’herbe sous ses mains, il osa finalement quelque chose qu’il n’aurait probablement jamais fait avant :

« T… tu te sens bien?  J..j-je peux faire quelque chose p-p-pour t-t-toi?»

Il était sincère.  Rarement les gens lui demandait de leur porter compagnie, et avec raison… alors, peut-être que, peut-être que la nihm avait un problème ou quoi que ce soit… il avait entendu par-ci et par là quelques potins auquel il n’avait pas trop porté attention, mais, le grand cœur du néo-zélandais voulait être complètement certain que la brunette était heureuse.  Il aimait tant voir les gens heureux.

Lorsqu’il était en compagnie de jeunes femmes, Liam avait toujours l’impression de régresser, de perdre dix précieuses années d’âge mentale pour finir par se tenir comme un idiot devant les jolies filles de l’université.

C’était particulièrement le cas avec Cassiopée.

Il ne savait pas ce qu’elle avait vraiment de différent avec les autres, si ce n’était qu’elle était toujours là, jamais bien loin. Elle lui souriait, elle lui parlait, elle prenait de ses nouvelles, bref, pour elle, il n’était pas le petit fantôme gêné et bégayant qu’il était pour les autres. Parfois Liam en venait même à se demander si la Nihm l’appréciait sincèrement, vu tous les efforts qu’elle mettait à lui porter si gentiment compagnie. Et lui, stupide retardé ne faisait que bégayer devant elle. Il gigotait comme s’il n’avait que huit ans… S’il avait pu, et si sa mère le lui avait un jour inspiré, il se serait certainement jeter sur elle pour ses cacher dans ses jupons, oh que si.

En lui sa conscience et sa petite voix menait un combat constant et acharné pour savoir qui avait raison… sa petite voix ne cessait de lui dire que tout ça c’était dans sa tête, qu’il était un être pitoyable et que franchement personne ne voudrait être ami ou simplement en contacte avec un garçon avec si peu de colonne que lui, alors que sa conscience essayait de le raisonner, pourquoi pas, pourquoi pas lui? Pourquoi ne pouvait-il pas être ami ou même aimer une jeune fille, il était intelligent, il avait de la culture, il n’était pas laid! Il était simplement un sorcier, sans pouvoir magique. UNE HONTE POUR LES SORCIERS renchérissait sa petite voix.

C’était ainsi tous les jours, toutes les minutes, toutes les secondes, dans sa tête. C’était donc évidement le cas alors qu’il osait à peine regarder Cassiopée alors que celle-ci, gentille, continuait de lui faire la conversation, ignorant le faire qu’il était le pire inadapté social de l’université… c’était vraiment temps qu’il se reprenne en main.

« Merci de t'en inquiéter Liam, mais je n'ai pas besoin de me sentir mal pour vouloir passer un peu de temps avec toi, tu sais ? »

Elle lui sourit puis ajouta :

« Tu n'avais rien de prévu au moins ? Je ne voudrais pas te monopoliser. »

Surprit, Liam releva la tête d’un bloc, plantant son regard naïf et plein de bonté dans celui vert en envoutant de la brunette. Il avala de travers incapable de détacher ses prunelles de celles de Cassie, rougissant à vu d’œil.

Secouant la tête, une se racla la gorge, détourna aussitôt le regard.

«J…»

Imbécile. Utilise des mots et cesses de bégayer!

«Je m’en fais toujours pour les autres… Cassiopée» fini-t-il par dire dans un souffle, baissant la tête.

Tentant lentement de reprendre contenance, il prit une grande inspiration, dans l’intention de ne pas bégayer. UN HOMME, ouais, il était un homme et franchement c’était temps qu’il commence à agir comme tel, le temps de ne plus être un poltron!

«Oh… eh bien…»

Il pointa le ciel qui commençait à devenir de plus en plus noir, la voie lactée s’affichant un peu plus au fil des minutes. Levant la tête un doux sourire s’étira sur ses lèvres, se parlant plus à lui qu’à Cassie, évitant ainsi tout bégaiement pénible, il souffla :

«Les étoiles de cette partie de la planète sont tellement différente. Des nouveaux secrets, des nouvelles positions… une autre histoire pour chacune des constellations.»

Soupirant, il se laissa tomber sur le dos, pointant une constellation :

«Tu… tu vois… là?»

Il s’arrêta un instant hésitant puis, prenant une longue inspiration encore, reprit doucement :

«Enfin… Tu… tu dois certainement le savoir… et… tout le monde doit t-…te l’avoir dit, mais… p-pour moi c’est une nouvelle dé-découverte… La constellation de Cassiopée.»

Il croisa sa main derrière sa tête et dit, sans réfléchir :

«Tes parents devaient extrêmement t’aimer p-pour te donner le nom d’une constellation…»

Sa vie n'était que mensonge.

Ça avait toujours été ainsi, depuis ses 11 ans – précisément au moment ou il avait eu la confirmation de ses doutes – il avait été caché, mis à part, désinvité des sorties entre amis... il n'était plus de leur maintenant et tout le monde savait comme les enfants pouvait être cruel – bref, il avait été tenu au secret. Il était le petit secret des Oldford, celui dont on ne parlait qu'à voix basse, honteux d'en avoir la charge.

Car il avait toujours été qu'une demi-personne. Demi portion chez les moldus, mais également chez les sorciers.

Il s'était d'abord inventé des amis... et à 11 ans, tous savait que ce n'était plus l'âge pour les amis imaginaire. Seulement voilà, dans une petite école de quartier pour moldu commun et banal, le petit nouveau aux vêtement bizarre, qui parlait différemment de tous les autres jeunes et qui ne connaissait pas l'histoire comme eux la connaissait, et bien, ce petit garçon avait très peu de chance de se faire des amis et surtout 100% de chance de se faire intimidé.

Ce qui était arrivé évidemment.

Sans ami, seul – mis à part Abi qui était arriver un peu plus tars dans sa vie - , il s'était donc reclus dans sa tête, imaginant qu'il était un sorcier comme tous ses anciens amis. Qu'il passait le claire de son nom dans les couloirs de Rothbury (School of Magic) en Australie, riant et lançant des sorts comme bon lui semblait. Bref, ces années, elles auraient dû être les meilleure de sa vie. Ce qui avait bien évidemment été le contraire. La moitié de son temps à apprendre les cours moldu – dont sa famille n'avait cure – et l’autre moitié à apprendre la théorie magique – car il était hors de question que leur cracmol soit ignare – il n'avait jamais réellement eu le temps d'assumer qui il était...

Et puis maintenant qu'il n'était plus là. Qu'il n'était plus le petit garçon et l’adolescent étrange dont personne ne voulait s'approcher... qui sentait les vieilles concoction étrange et qui avait une chouette qui venait régulièrement lui porter des bouts de parchemins en plein centre de la cours de récréation... et bien maintenant, il voulait changer. Il voulait s'émanciper, devenir une personne enfin, être celui qu'il avait rêvé durant toute sa jeunesse.

Maintenant, là, il aurait voulu que sa vie ne sois que de vérité, pure, sincère. Il aurait ainsi pu profiter pleinement de cette soirée au claire de lune avec l'une des plus belles étudiantes que le campus avait l'honneur de recevoir. S'il avait été l'étudiant émancipé qu'il aspirait à devenir, il se serait rapproché de la belle Cassiopée, il aurait même osé lui prendre la main, ou lui souffler des mots doux!

Du coup de l’œil, il remarqua que la brune s'était installer non loin de lui, assise par terre à fixer les constellation comme il le faisait.

« Le ciel est-il vraiment différent de ton côté du monde ? »

se gratta sa barbe courte, fixant toujours le ciel, il haussa les épaules :

«O-oui... en-enfin.... c'est littéralement... le contraire! E-et cert-t-taine constellation d'ici ne se retrouve pas ch-chez moi et vi-vice-versa.»

Oser quelques chose, lui tenir la main, faire de lui un digne sorcier dragueur et plein de ressource...

Il aurait tant aimer, simplement tendre la main pour effleurer la sienne... mais au fond, Cassie n'avait démontrer que patience et... amitié. Oui, finalement, il était peut-être prêt à l'avouer, peut-être que la plus jeune de Goldstein souhaitait sincèrement être son ami, alors que durant tout ce temps il ne s'était que fermé sur lui-même, il l'avait repoussé, il avait rougit, s'était enfuit!

C'était tout de même étonnant qu'elle soit toujours là près de lui... elle avait pourtant probablement mieux à faire, peut-être conquérir le cœur du grand St-James? Il avait entendu entre les branches que la Nimh s'était entichée du grand roux... pourquoi n'était-elle pas donc avec lui?

Perdu dans ses pensés il prit quelques seconde avant de réaliser que la brunette lui parlait. Rougissait légèrement d'être aussi tête en l'air, il ravala un moment de panic naissant pour porter attention aux paroles de la jeune femme :

« Je ne dirais pas comme toi, je pense que mes parents voulaient surtout que je brille comme ses étoiles, une sorte de prénom prémonitoire. » puis elle enchaîna, ne laissant pas au pauvre Liam le temps de réfléchir à la question : « Et toi, ton prénom, il vient d'où ? »

Son prénom... le prénom de la poisse, celui qui avait sans doute, sans que personne ne s'en soit rendu compte, avait amené cette malédiction sur lui... soupirant il lança, sans même réfléchir :

«Certainement pour faire de moi le petit mouton noir de la famille... P-pou...pour bien faire la distinction entre E-Eilis.. Ethan.... e-et moi... Pe-...petit Liam.»

Il soupira une seconde et offrit un sourire d'excuse à Cassie :

«Liam... c'était le n-...nom de mon grand-p...père. Il est m-mort le jour de ma n-naissance.»

S'en souciait-elle vraiment? Était-il vraiment en train de lui raconter tout ça... toutes ces choses stupides et minuscules qui faisait partie de sa vie? Non... sûrement pas.... et puis, ça ne devait pas être très intéressant à entendre. Et s'il...? :

«Mais... P-...pardon de te demander ça... m-mais... tu n'as pas m-mieux à faire q-q-que de rester avec m-moi? T... tu ne voudrais pas … plutôt être avec St-James?»

Il l'avait demandé? Il avait osé? Comment avait-il pu!?!?!?

Détournant la tête de la jeune femme, il fixa avec obstination le ciel, sentant qu'il avait franchit une limite que son ancien lui n'aurait jamais atteint... et qu'il venait pourtant de faire.

Un jour, il serait émancipé!