Drew s'était levé tôt ce matin là. La douce brise hivernale, embaumait l'air de l'île. Il l'attendait depuis maintenant plusieurs jours qui lui parurent une éternité... Le fait qu'elle ai accepté l'invitation qu'il lui avait tendu, l'avait rendu si heureux, qu'il n'avait put s'arrêter de jouer du violon toute le soirée de ce jour, qui comme il se le disait intérieurement, magique et inoubliable.
Il gardait au fond de lui l'espoir que Cassie un jour, l'aimerait ; certes pas autant que lui l'aimait, mais ne serait ce qu'un peu. Il n'avait jamais connu de tel sentiments. Il se sentait à la fois pris d'une joie immense, et à la fois terrorisé à l'idée qu'elle lui échappe pour un autre... Lui qui avait l'habitude des aventures d'un soir, sentait que cette fois ci, ce serait lui la proie, et non le chasseur. Depuis, Cassie avait comme disparût, il ne l'avait pas revu, et parfois même se demander si elle n'allait pas lui « poser un lapin ».
Il se prépara donc, une légère boule au ventre. Il s'était revêtu d'une chemise noire, soigneusement repassée, d'un jean délavé, noir aussi, et d'une veste noir, doublé de fourrure noir. Après s'être rasé, et attaqué à sa tignasse, il entreprit de préparer un petit panier, garnis de chocolats, friandises, et fruits en tout genre. Il pris aussi le soin de prendre avec lui une grosse couverture bien chaude. Ayant fini ses préparatifs, il se mit à tourner en rond, et entreprendre toute sorte de chose sans même les terminées, le stress et l'impatience se faisant sentir de minutes en minutes...
N'en pouvant plus d'attendre, il se mit en route pour le parc, avec une heure d'avance. Il se posa toutes sortes de question sur le chemin. Allait-elle être terrorisée à l'idée qu'il ne puisse pas contrôler la passion ardentes de ses sentiments envers elle, ou pire allait-elle encore s'enfuir ?
Tant il était plongé dans ses pensées, il ne remarqua même pas qu'il arrivait à la grille du parc. C'est seulement lorsqu'il sentit le contact à la fois brutal et froid du métal qu'il se prenait de plein fouet, qu'il sortit enfin de sa rêverie. Il chancela un peu sous le choc, et continua son chemin, essayant de faire le vide et surtout de ne pas tomber ou foncer sur quelqu'un ou quelque chose. Repérant un vieil arbre, il s'y adossa, et se mit à attendre la jeune femme, le regard balayant le parc de fond en comble. Il sentait ses mains trembler doucement, l'appréhension prenant peu à peu le dessus sur lui.
Il continua de balayé le parc d'un regard circulaire, quand il l’aperçut enfin... Son cœur s'arrêta quelques instants. Elle le troublait, le rendait nerveux, mais Rien que la voir, s'avançant doucement vers lui, les joues légèrement rosies par le froid, le comblait de bonheur. Elle n'avait pas oublié, elle était là...