BAGUETTE

Courte et trapue, la baguette de Moïra semble pourvu d'une personnalité propre à l'opposé de sa propriétaire. Est-ce du au bois de cyprès qui la compose, matériaux qui a fait écarquillé les yeux mi-clos d'Ollivander devant la jeune fille timide et sereine? Ou bien à son centre composé d'un poil de moustache de Soyeux, ces rares créatures aquatiques des côtes écossaises. Tant est si bien que la baguette semble souhaiter un destin épique pour le jeune femme qui est particulièrement contre ces avis. Moïra évide donc particulièrement d'être efficace avec dans les cours de métamorphose, où l'objet est beaucoup trop doué à son goût. Elle sait bien que le bois a du courage et des vues ambitieuse pour l'avenir, ce qui est tout au contraire de ses goûts.

PARCOURS ACADÉMIQUE

École élémentaire: Drumstrang
   
Résultats des ASPIC:Astronomie: P
Botanique: A
Astronomie: P
Défense contre les forces du Mal: A
Histoire de la magie: E
Métamorphose: D
Potions: P
Sortilèges: P
Étude des runes: A
Soins aux créatures magiques: E


   
Domaine d'études & cours à option choisi:Intégration

Année d'Étude en cours: 1
   
Cours Optionnel hors programme: Aucun
   
Aspiration(s) académique(s): Non-défini
   
Extra-scolaire et implications: Aucun pour l'instant
   

SITUATION FAMILIALE

Il y a… deux facettes.
Ses parents, premièrement, sont un couple traditionnel, highlander dans le corps et dans l’âme. S’étant rencontré au collège, Maria Cameroun et Ian MacKenzie se sont épousé peu avant leur vingt ans. Ils prirent la relève du père du marié du magasin général à Elgin, dans la famille depuis 3 générations. Malheureusement, Maria, après plusieurs années de faux espoirs et de déception, apprit une triste nouvelle : elle était infertile. Pour une femme dont le rêve était d’avoir une ribambelle d’enfant et d’être une mère accomplie, c’était tout un choc. Il fallut plusieurs années pour que Ian la convainc d’adopter un enfant, ce qui non seulement combla le vide de leur grande maison, mais redonna un peu de joie à la mariée, souffrant de mélancolie.
Moïra a dont grandit dans cette maison deux fois centenaire, entouré d’une famille exubérante et nombreuse : elle avait une flopée de cousin(e)s, oncles, tantes, neveux, nièces et parents quelconque. Elle venait d’un orphelinat d’Edimbourg et aurait été abandonné là peu après sa naissance, anonymement. Elle fut élevé dans la tradition écossaise traditionnelle : les hommes s’occupaient de leur famille et la protégeait, veillant au revenu familial et raffolant de la chasse et des soirées au pub local; les femmes étaient pour la plupart à la maison, cuisinant, reprisant, échangeant des cancans et s’occupant de leur marmaille. C’était un monde isolé et hors du temps, où on chauffait au gaz et où la modernité n’avait que peu d’emprise. On respectait ici les vieilles valeurs, et mêmes quelques traditions païennes bien qu’évidemment, tous allait à l’église le dimanche en bon catholique et faisait le bénédicité avant le repas!
Lorsqu’elle reçut la fameuse lettre lui annonçant son héritage magique, elle n’y cru évidemment pas (voyons, quelle imagination débordante avait ce farceur!). Il fallut qu’un sorcier lui-même se déplace et la contacte alors qu’elle rentrait de l’école pour qu’elle réalise cette vérité irréfutable. Elle ne put jamais l’annoncer à ses parents : jamais il ne l’aurait cru. Déjà vive à ses 11 ans, c’est par ce souci d’éviter qu’ils ne découvrent quoique ce soit qu’elle choisit d’aller à Drumstrang. Ses parents croient toujours que c’était une faculté pour élève particulièrement doué…
Et deuxièmement… Lors de l’été de ses 17 ans, elle fit une rencontre bouleversante. Alors qu’elle lisait tranquillement en sirotant un thé glacé à un café local, une femme se présenta à elle. Moïra aurait pu nier tout ce qu’elle disait, mais un fait était indiscutable. Ses yeux étaient d’un bleu aussi profond que les siens, mais d’une glaceur sans fin. Elle avait les mêmes yeux, le même nez : c’était sa mère biologique.
Moïra n’en parla à personne, évidemment, ce qu’il n’était pas exceptionnel puisqu’elle n’avait pas une légion d’amis. Elle partit un été avec un simple mot à sa famille, qui, croyant qu’elle avait un garçon en vue (« Une fille si bien élevé, pas encore mariée…. C’est si dommage! » Disait la voisine) ne posa pas de question.
Elle en revint franchement changée. Si elle était déjà calme, mélancolique, elle devint apathique et troublée. Tout semblait lui faire peur, et peu importe ce qui lui était arrivée, elle en paraissait profondément affectée. Ses notes, en à dernière année à Drumstrang, chutèrent dramatiquement; ses amies ne la reconnaissait plus; elle était nerveuse, sursautant au moindre son, ou pouvait éclater en larme à tout moment; elle guettait le courrier avec terreur. Parce que cette femme était sa mère, et qu’elle était une servante de Vous-Savez-Qui.
Parfois, les jours de congé, un jeune de son âge venait la chercher. Il s’appelait James Grey, avait un caractère franchement arrogant et elle le détestait au plus haut point. Mais elle n’avait pas le choix, alors elle le suivait, et il l’emmenait voir des choses horrible, ou la forcer à faire des choses horribles.
Moïra termina avec peine sa dernière année d’étude, obtenant des résultats désastreux à l’ASPIC. Sa seule solution pour échapper à la vie infernale et immorale qu’on voulait lui imposer, semblait être de s’enfuir sans un mot, même si son honneur en serait bafoué à jamais. Elle n’arriva pas à accomplir cet acte aussi mélodramatique, et laissa néanmoins une lettre à ses parents expliquant qu’elle avait des ennuis et ne voulait pas leur apporter des problèmes, alors elle partait. Elle était terrorisée par cet héritage vicieux.
Elle postula donc dans une École de Magie au bout du monde, en espérant que, si on ne la retrouvait jamais, au moins l’eau coulerait-elle sous les ponts et qu’on l’oublierait.

EN QUELQUES MOTS

Elle aime:
 

     
• La lecture : du à sa nature solitaire, c’est le passe-temps préféré de Moïra, particulièrement sous un arbre ou quand il y a un peu de brume. Elle préfère les romans historiques, policiers, et, bien qu’elle ne l’avouerait jamais, les histoires romanesques
  

     
• Les pâtisseries : c’est qu’elle a la dent sucrée! Bon cordon bleu elle-même, elle a travaillé dans une boutique de pâtisserie l'été pendant son adolescence. Elle accepte ce petit vice avec philosophie.

     
• Les animaux: Y comprit magique, elle se sent à l'aise avec les créatures, qui sont souvent moins imprévisible que les êtres humains.

     
• La tranquillité: De nature douce, elle n'aime pas quand ça se bouscule.

     
• La vertu: en général quoi. C'est important pour elle d'être une bonne personne et aimerait que les autres ait autant de considération pour le Bien et la bonne conduite en général.

     
• Dormir: un pratique échappatoire aux inquiétudes du jour.

     
• Le porridge: Denrée vital à tout écossais qu'il se doit.

   
 

   
Elle n'aime pas:
 

     
• Les imprévu: Ça la désempare complètement

     
• Le froid: de nature très frileuse, elle porte des gilets chauds même en été et s'aventurera dehors l'hiver que par nécéssité

     
• Le vice: Littéralement terrorisée par la montée du Mal et peut-être influencée par ses parents catholiques, elle a tendance à voir dans chaque vice, même courant, comme le débauche d’alcool, le libertinage, la cruauté, le look gothique, les rêves violents, les films modernes, le capitalisme, une fenêtre brisée, un sort qui tourne mal; bref, la liste est longue

     
• Les épinard: Et oui.

     
• Se lever tard: Parfais moyen pour devenir paresseux alors non merci!

     
• Les films d'horreur: elle a assez de sa propre vie pour l'inquiéter

     
 

   

   
Les cinq objets dont votre personnage ne peut pas se passer:
 

     
• Un pull chaud: n'importe quel

     
• Un bon livre: pas trop loin s'il vous plait

     
• Son medaillon en or: avec sa photographie de sa famille à l'intérieur, donné par ses derniers pour ses 18 ans

 

   

DESCRIPTION PSYCHOLOGIQUE

Une biche traquée. Le regard toujours fuyant, les yeux baissé, les épaules courbées pour ne pas attirer l’attention, on peut constater rapidement sur son visage, aussi transparent qu’un livre ouvert, qu’elle est noyée par l’inquiétude et le désir de passer inaperçu. Moïra n’a pas toujours été comme cela : cela ne date que de quelques années, lorsqu’elle « prit contact » avec ses parents biologiques. Elle ne parlait jamais de cette période, bien qu’il soit clair qu’elle ait laissé une profonde cicatrice en elle.
Malgré tout, elle a toujours été quelqu’un « comme il se doit ». Polie, modeste et bien élevée, elle a grandi dans la mentalité traditionnelle des Highlands écossaise. Elle avait d’ailleurs, toute petite, toujours pensée qu’elle ferait comme toutes les jeunes filles : deviendrait jolie, finirait ses études, se trouverait un gentil mari et formerait une famille heureuse. Plans qui  furent évidemment réduits à néants lors sa découverte du monde des sorciers. Peu rebelle envers la vie, Moïra s’est simplement adapté à sa nouvelle existence, parfait exemple de maturité et de compréhension.
Soucieuse d’agir « bien comme il faut », mais plutôt timide, elle préfère la solitude salvatrice au chaos incompréhensible des relations humaines. Elle n’a jamais été bonne pour comprendre les autres et se retrouve rapidement désemparée lorsqu’une situation échappe à son contrôle, d’où son manque criant de nouvelles activités à faire ou d’amis à découvrir. Elle avance donc dans la vie discrètement, souhaitant seulement que son terrible héritage la laisse en paix et qu’elle puisse avoir la vie la plus simple et sans ennuis possible.

DESCRIPTION PHYSIQUE

Du genre qui se connaît soi-même assez facilement, Moïra a rapidement comprit qu’elle ne serait jamais le genre de fille qu’on se retourne sur la rue pour la contempler l’air béat, la bouche ouverte et la bave coulant lentement le long du menton. S’en était suivit une légère crise d’angoisse à l’adolescente en voyant que les gars s’intéressait plus à sa belle amie blonde Stacy qu’à elle, puis elle en était revenu et avait continué sa vie sereinement.
Elle était loin d’avoir la silhouette en sablier des revues et du grand cinéma; en effet, elle reconnaissait avoir plutôt le corps en poire, avec la taille un peu empâtée des gens qui sont nuls en sport. Sa peau était pâle, hésitant entre la pâleur maladive et le teint d’ivoire selon l’éclairage, et elle a les joues et les épaules parsemées de tâches de rousseurs. Moïra à l’ossature  fine, du haut de ses 1m50, semble si fragile qu’un rien pourrait la briser.
Elle a un visage en cœur, un petit nez un peu croche et des immenses yeux qui semblent toujours un peu inquiet. Ils sont d’un si sombre qu’on les croirait noirs aux premiers abords, mais sont en fait d’un bleu semblables aux profondeurs d’un lac insondables. Elle a les pommettes hautes, un petit menton pointu et une bouche aux lèvres charnues, caractéristique qui fait réaliser que ce n’est pas une enfant mais bien d’une jeune femme qu’il s’agit. Elle possède également une chevelure épaisse, d’un brun chocolat, dont elle camoufle humblement les lourdes boucles rebelles habituellement avec un chignon retenu sur la nuque.
Sinon, Moïra porte habituellement des vêtements discrets, sinon traditionnels. Elle affectionne les pulls et les chandails amples de couleur non voyante souvent passé sur un t-shirt ou un débardeur tout simple. Bien qu’elle porte des jeans à l’occasion, elle préfère les jupes et les collants, ce qui n’est pas surprenant vu ses parents très vieux jeu. Elle ne porte que des bijoux discrets, soit de petites boucles d’oreilles ou des pinces et barrettes qui lui servent à dompter ses mèches rebelles.

INFORMATIONS SUPPLÉMENTAIRES

   
L'étudiant séjourne-t-il au collège ou au village la semaine et le
   week-end? : Au collège
   
L'étudiant possède-t-il un animal de compagnie? : Pas encore mais elle aimerait bien
   
Quel serait le patronus de votre personnage? L'ours (Ouais! Fantasme de puissance surement)
   
Autre informations supplémentaires à fournir? : Moïra est une jeune fille qui aurait pu devenir quelqu'un d’exceptionnel, sans aucun doute, mais dont le vécu n'a fait que l'enfermer plus profondément dans sa coquille. Elle ne parle jamais de trucs personnels et les amis qu'elle a eu peuvent se compter sur les doigts d'une main. Ce n'est pas qu'elle manque d'empathie, ou de courage, mais elle souhaite simplement ne pas s'attirer de problème. Elle continue à correspondre avec ses parents et quelques amis, mais de manière très vague. Elle est aussi très mal à l'aise avec les garçon en général, ne sachant pas comment réagir avec eux, et trouvant impossible qu'il puisse exister une relation d'amitié saine entre les deux sexes (son éducation n'y est pas étrangère), puisqu'un homme et une femme ne peuvent être qu'un couple, ou de la famille. Qualité étrange, elle est également polyglotte: Elle parle couramment l'anglais, le français, le gaélique, l'allemand et le normand, et possède de solide base en russe, plusieurs langues scandinaves, l’espagnol et l'italien. Moïra possède aussi une sagesse réactive dès qu'on parle de réagir à un imprévu social: elle est capable de répondre la manière la plus polie et "comme il se doit" possible.
   

HORS RP

     
• Comment avez-vous connu le forum : Grâce à 26%

     
• Votre âge : 24

     
• Votre plat préféré : Tout! Préférence pour la poutine et le melon d'eau, mais pas en même temps

     
• Une dernière chose ? j'ai hâte de jouer!!!