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 Dance with the Depression [Solo- Juin 1973]

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Adenora Dostoïevski
Litriu
Adenora Dostoïevski
PROFIL Lion

Messages : 74
Réputation : 27
Date de naissance : 25/07/1996
Nationalité : Anglo-russe

Aspiration : Serveuse à Sor-thé-lège! Pour le reste, faudra d'abord faire connaissance si tu souhaites le savoir!

Fiche : ♦️De l'Ombre à la Lumière! Fiche de Présentation
♦️ Liens d'une Anglo-russe Fiche de Liens
♦️ La vérité, rien que le vérité, dites je le jure Veritaserum
♦️ Comme les maths ne sont pas pas ma tasse de thé, j'fais le décompte, un point c'est tout! Fiche de points


RP en cours : ♦️Les Stratégies de l'Ombre PV REMUS
♦️ Les Limites [Cours 1] PV COMMUN
♦️ The Salvation of a Cupboard PV LIAM
♦️ The Submersion's Dance PV RUSSELL
♦️ P'tit Dej' aux allures de 3ème Guerre Mondiale PV SOLVEIG

RP Terminés : ♦️ Yet another precious memory - St Barnaby's Leave PV SOLO
♦️ Dance with the Depression PV SOLO

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Positifs:
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Neutres:
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Négatifs:
Dance with the Depression [Solo- Juin 1973] Zoih


Un grand merci à Adelou pour ce superbe dessin qu'est mon Avatar ♥️

RPG
Feuille de personnage
Age: 23 ans
Niveau: 5e année Maestria
Baguette Magique: Aubépine, ventricule de Dragon

MessageSujet: Dance with the Depression [Solo- Juin 1973]   Dance with the Depression [Solo- Juin 1973] Icon_minitimeMer 3 Sep - 11:12


Dance with the Depression
Dyschronisme Solo.

 



Nous sommes en juin 1973, la veille des résultats des ASPIC. Adenora n'a que 17 ans lorsqu'elle écrit ses lignes, en proie à un profond désespoir sur les années qu'elle a passées à Poudlard, insultée et maltraitée par ses camarades pour seule et unique raison qu'elle fut la première née maoldue pauvre envoyée dans la noble maison Serpentard. Au moment où elle écrit ces lignes, elle entre dans une phase de dépression qui va l’emmener près du gouffre et dont elle ne sortira que 6 ans après ces événements. Ceci est le seul écrit concernant sa vie à cette époque, qu'elle brûlera quelques jours avant de quitter St Barnaby à la fin de son cycle scolaire.

"On m'a toujours dit que je n'avais rien à faire dans cette maison, sous entendus qu'un jours il faudrait partir, de moi même si je voulais échapper à leur haine, ceci dit des professeur même, parfois méchamment, mais sûrement plus honnêtement que certaines mascarade.  Mes camarades de chambrée m'ont toujours dit que ce serait mieux la vie sans moi, qu'on serait plus libre d'agir, plus heureux, que la conception du bonheur ne serait vraie que sans ma présence et que l'insalubrité même de ma condition les indisposaient à dormir. Je crois que je serais toujours marquée au fer rouge de toute ces ignominies, d'entendre toutes ces personnes  nous briser de reproches alors qu'on cherche par tout les moyens à guérir leurs maux, à alléger leur peines, à faire de leur vie un mieux, et montrer que nous sommes là pour eux, quoiqu'il arrive, pardonnant aveuglement leur faux pas, les laissant te briser, encore, encore, encore et encore...

J'ai toujours pardonné, même quelques heures avant de passer un des plus grand tournant de ma vie de sorcière, encaissant les coups moraux, et d'éthique, brisant un à un mes espoirs, m'enlevant mon rêve, me l'arrachant même, mais avant tout, en me demandant de ma taire et de souffrir en silence, de toujours souffrir en silence. Tous ils s'en foutaient, tout ce qui comptait à leur ignobles yeux, c'est de savourer ma chute, pour mieux encore briser les restes d'une âme détruite avant l'heure, d'un être meurtris par cet injuste joug d'insultes et de méchancetés, réduite au simple état d'objet et rendue invisible de ses actes. Je n'en avais plus qu'à faire, c'est ce que j'aurais dût me dire, et encore, et encore j'arriverais à trouver le pardon en moi, mais cet acte semblait être voué à l'échec d'avance, car je n'arrivais même plus à trouver ce pardon en moi, cette force de les affronter tous, d'affronter la dureté des chocs, et me taire, toujours me taire.

Le pire dans l'histoire, c'est que l'amour ne s'éteint jamais, et que le regret s'installe, le regret, comme un amère goût d'échec, où la personne la plus meurtrie se remettra encore en question et cherchera encore une solution. Mais quelle solution ? Que faire face à des murs, face à des visages stoïque qui te regarde avec tant de hargne et de mépris ? Oui, je passe un cap dans ma vie en effet, un grand cap. Non pas celui auquel je m'attendais non, un autre, plus dur, plus acide, plus violent... Je me rend compte que mon existence est vouée à me taire pour les laisser insulter les miens, à me rabaisser pour leur laisser le bonheur de voir des larmes perler mes yeux, à voir mon monde s'écrouler par leurs mains, eux qui rejetterons leurs torts  et leur préjugés sur moi, afin d'apaiser leur conscience...

Oh j'avais entendus milles gentillesses, milles compliments, milles affectuosités à mon égard, par des langue de vipères, se croyant plus intelligent que les autre et croyant que leur hypocrisie ne me crevait pas les yeux, mes toutes leur paroles étaient toutes aussi fausses et hypocrites, leurs dires étant plus tranchante et vil que toutes les plus mauvaises choses de la terre réunies. Leur mensonge avait été mon existence, ils se morfondaient et se confondaient dans le mensonge, ressortant la vérité que lorsque que leur haine envers moi était plus forte que leur masque d'hypocrisie. Mais au final, à quoi franchement ça leur revenait ? Bonne question... Quel mérite-à-t-on de détruire une personne en simple quête de paix et d'amour ? Je me le demanderais toujours, et ainsi me demanderais si l'amitié et le bonheur pur existe vraiment avec les étranger, si ce n'est pas qu'une mascarade qui ne fonctionne que dans un sens. Aujourd'hui j'écris ces mots parce que j'ai envie de hurler, de pleurer, de frapper mais aussi de vivre.

Vivre, ce mot si lourd de sens, si important aux yeux du monde entier, mais moi, privée de ce doux nectar, réduite à l'état de cendre dans un monde lumineux, où seul le mépris d'un regard, ou le tranchant de phrases, qui résonnerons toujours dans mes oreilles, me sont et me seront que toujours accordées. Je n'aspirais donc qu'à sa ? Faut croire que oui... Si j'écris ces lignes, c'est par désespoir, par le fait d'avoir entendu de leur part le désir de mon échec, le désir que je n'y arrive pas, le vœux que je sorte tout de même de leur vie, mais que je reste un déchet humain ! Je ne sais pas si c'est la haine ou le chagrin ou même les deux qui animent mon cœur, mais le cap je le passe, leur enfumage, m'atteint en plein cœur, mais ne fait plus que le durcir. J'espère qu'un jours, le bonheur sera accordé à ceux qui m'entoureront, que jamais je ne leur ferais subir ce que j'ai subit...

En fait j'ai ma réponse, c'est une haine profonde qui anime mon cœur, un dégoût de la vie, et de ceux qui ont osés faire des mes racines quelques chose d'infect, ceux qui osent encore me considérer comme la pire des merdes, ceux qui croient encore, qu'après tout le mal qui m'ont fait, je leur pardonnerais. Non, je ne leur pardonnerais cette fois. Oui je l'ai toujours dis ça, les murs vous le dirons, mon esprit et ma mémoire revoit à chaque fois ces scènes de larmes, où je maudissais mon être, mais culpabilisais de ressentir cette colère après ces être immatures et exécrables. Je vais cesser d'écrire, mais faire l'effort de dire une seule et unique chose, c'est qu'ils auront beau me détruire, faire de moi un déchet de l'humanité, je resterais à jamais fière d'être une née moldue vivant dans la rue ...

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Dance with the Depression [Solo- Juin 1973]

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