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 The Virus of Life // Danger, keep away [RP solo]

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AuteurMessage
Phillip Harker
Nimh
Phillip Harker
PROFIL Gémeaux

Messages : 134
Réputation : 64
Date de naissance : 17/06/1990
Nationalité : Anglais

Aspiration : Te casser les couilles

Fiche : Toxic

RP en cours : Kiss me, bite me ; l'Épopée Harker/Waldon


RP Terminés : You wear me out
Rock ‘n roll et Happy hours
come on, is there anybody in there? - Abandonné
And I hate you more than life itself - Abandonné suite à mon retour

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RPG
Feuille de personnage
Age: 22 ans
Niveau: 5e année Maestria
Baguette Magique: 29 cm, Bois de Saule, Voile de détraqueur

MessageSujet: The Virus of Life // Danger, keep away [RP solo]   The Virus of Life // Danger, keep away [RP solo] Icon_minitimeJeu 23 Jan - 22:46


I can see you but you can't see me
I could touch you and you wouldn't even feel me
Wait a second and you'll settle down
I'm just waiting 'til you really let your guard down


C’était une chose magnifique qu’il tenait là dans ses mains, au bout de ses doigts, même. Quelque chose qu’il se surprit à couver des yeux, à admirer, à aimer. La texture était particulière, douce et rude à la fois, comme si chaque minuscule grenaille s’immisçait entre les cavités de ses empreintes digitales pour venir le brûler. Le mordre de son poison. Il en avait fait avant, mais pas comme celle-là. Jamais aussi pure, jamais aussi dangereuse, jamais aussi délicieuse. Vraiment, il s’était surpassé.


You're relaxed, you're sublime, you're amazing
You don't even know the danger you're facing
If I'm quiet, I'll slide up behind you
And if you hear me I'll enjoy trying to find you


J’en ai l’eau à la bouche, les mains moites, le cœur qui bat contre mes tempes. Tout ce que je veux, c’est la sentir en moi. C’est sentir quelque chose, n’importe quoi, même si ça me tue. C’est sentir quelque chose qui comblera finalement le vide qui se creuse toujours un peu plus profondément en moi. Chaque souffle est un coup de marteau dans le roc de mes tripes. I just want relief. I just want pleasure.


I've been with you all day
I'm trying to stay calm
I'm impatient and it's really hard to breathe
I'm going to empty you and fill you in with me


Il avait déjà tout préparé, l’heure n’était plus à se poser des questions. De toute façon, il ne s’en posait jamais, il ne s’en était jamais posées. La tentation n’existait que pour être anéantie par l’objet de désir. Et puis personne n’attendait rien de lui, aucune chance de décevoir qui que ce soit avec son existence et ses choix déplorables. Pas même lui-même. Assis sur son matelas, au pied de son lit, le jeune homme déposa la poudre granuleuse et uniforme dans une grande cuillère de métal. Ses gestes étaient experts, tant que ç’aurait pu sembler inquiétant s’il ne s’agissait pas de Phillip Harker. Il prit le briquet qui gisait à côté de lui, l’alluma sous la cuillère et fixa la flamme orangée et bleutée qui vint rapidement lécher le fer. Il eu tout juste le temps de soupirer d’envie que la poudre avait fondue. La main stable, il tint l’ustensile immobile et remplit de l’autre une seringue stérilisée par ses soins. Bien vite, elle fut pleine de ce liquide sale et légèrement miroitant. Il ne fallut que trente secondes au junkie pour enlever les bulles d’air de la seringue salvatrice et pour trouver une veine satisfaisante; sur le côté de la cuisse gauche, près de son genou. Une belle veine bien saillante, ondulant presque au rythme de l’hémoglobine qui allait être teintée de diamorphine. Jamais touchée avant, en pleine santé. Il tâta la région de sa paume, caressa la courbure de la veine de son pouce. Un sourire ourla le coin de ses lèvres; ça allait être mémorable.


Just keep the violence down
Not yet - don't make a sound
Oh God I'm feeling it, it's reaching fever pitch
My skin is caving in, my heart is driving out
No mercy, no remorse
Let nature take its course


Il y a toujours cette unique seconde de terreur et d’excitation au moment où je m’apprête à pique. C’est loin d’être la première ou la dernière fois que j’insère une aiguille sous ma peau, mais je sais que cette appréhension ne mourra jamais. D’une certaine façon, ça me rassure. I guess I’m not totally dead inside yet. Puis l’appréhension passe pour laisser place à la douleur de la peau qui cède, qui craque, qui perce sous l’impact de l’aiguille pointue. On passe la frontière de la veine, mon pouce se presse sur la seringue dans un geste stable et calculé. Elle sort à peine de mon épiderme qu’une bouffée de chaleur m’assomme et me fait tanguer vers l’arrière. Holy fuck, this is amazing. Ces délicieux picotements qui s ‘étendent dans mon corps en entier, qui m’engourdissent de plaisir de la tête au bout des orteils. Je ne peux pas dire si je suis étendu ou si j’ai simplement la tête dans les nuages. Je ne peux pas dire si les gémissements qui résonnent contre mes tympans sont les miens ou ceux de quelqu’un d’autre. And to be honest, I don’t give a fuck. All that matters is the pleasure. Tout ce qui compte, c’est cette joie synthétique, celle que je me fabrique. Mes mains humides et moites se glissent contre mon corps avec une certaine avidité avant que la catatonie physique ne me frappe et m’immobilise. Mais ce que je vois dans ma tête est bien plus beau que la réalité. Les couleurs, les ondulations, l’extase. This is why I’m still alive.


Watching, bring me to my knees
Waiting, I am your disease
Lover, set my symptom free
Covered, you won't feel a thing

I'm sweating through my veins, I'm trying to hold on
It's unbearable, it's almost worse for me
I'm gonna tear you apart and make you see

This is the virus, the virus of life
This is inside us, the crisis, the knife


C’était un spectacle pathétique, ça l’était toujours. Le génie devenait une loque le temps de quelques heures, une pâle copie de l’homme qu’il aurait pu être. Une masse d’os et de chair presque rachitique, jamais complètement immobile et jamais en mouvement clair, parfois prise de frissons faut de vêtements suffisants pour couvrir cette enveloppe charnelle. Un boxer et un wifebeater blanc taché de suie, c’est tout ce qu’il avait sur le dos. Parce qu’il faisait si chaud, à l’intérieur. Ça brûlait, à l’intérieur. On le voyait des gouttes de sueur qui naissaient de son front et qui perlaient le long de ses joues. On aurait pu croire aux larmes si ce n’était pas de cet air défait, comblé et offert qui caressait les traits normalement durs du visage du Londonien. Le spectacle pathétique d’une pauvre âme perdue, avide de choses inavouables, toutes aussi douces que cruelles. La seringue fuit les doigts du châtain, roula maladroitement sur le matelas jusqu’à tomber sur le sol de bois, éclatant en quelques morceaux. Il ne le remarquerait que le lendemain.


It's almost time to play, it's time to be afraid
I can't control the pain, I can't control in vain
Oh God I'm ready now, you're almost ready now
I'm gonna love you now, I'm gonna break put you down

I see you in the dark, I see you all the way
I see you in the light, I see you plain as day
I wanna touch your face, I wanna touch your soul
I wanna wear your face, I wanna burn your soul


Ça n’était pas comme d’habitude. Something isn’t right, I can feel it. I feel it in my body, in my head, in my guts. I feel it everywhere. J’ai la poitrine qui me serre, le cœur qui bat à m’en défoncer les côtes, les muscles qui se tendent, les ongles qui percent les monts de mes mains, la tête qu’on me scie en deux, les cris pris dans ma gorge. J’ouvre les yeux mais je ne vois rien. Red. Blood red. On the floor, in the corners of the ceiling, down the curtains. It smells like death, like despair. And it’s so thick. Ça dégouline à grosses gouttes visqueuses, ça me coule dessus. Sur les jambes, sur le torse, I feel it slipping into my pores. And I can’t help but scream. Je crie tellement fort, à m’en fendre la gorge, à m’en faire pleurer. Le cri passe mes lèvres, désespéré. Je vois son visage dans le sang, je la vois qui me déteste de toutes les fibres de son âme, je la vois, celle que je déteste autant que je désire. Je la vois, belle et cruelle, froide et ardente à la fois. Je l’entends rire. Rire de moi, rire du sang, rire de la peine qui me cloue sur place et qui m’enrage plus que rien d’autre ne peut le faire. Je l’entends à mes oreilles, sa voix murmurée qui me dit que je ne vaux rien, qu’elle préférait me voir mort, que sa vie serait tellement plus belle si je n’étais pas là pour empoisonner l’air qu’elle respire, puisque je semble si doué pour empoisonner les choses et les gens autour de moi. Quelque chose coule jusqu’à mon menton. Mais ce n’est ni du sang, ni de la sueur. Je hoquète, c’est plus fort que moi. Et ça ne veut pas s’arrêter. Les sanglots s’emportent, les larmes suivent, je lâche un autre cri de rage et d’impuissance. What the fuck is wrong with me? What the fuck is happening? I can’t take this anymore, I’m going mad. I can’t.


This is the virus, the virus of life.


La vomissure et les larmes viennent rejoindre les éclats de verre sur le sol.


This is the virus, the virus of life.




We, too, feel alone.
That place in my mind is that space that you call mine

Je crache sur le sol. Ma respiration semble finalement se calmer après les quelques soubresauts capricieux de mon estomac qui a laissé ses dégâts sur le sol près du lit. J’ai les yeux fermés, l’amertume toujours prise au fond de la gorge me brûle un peu. Le front et les vêtements trempés, le menton souillé. J’ai mal au corps, j’ai le mal de vivre. Mon corps frissonne incontrôlablement, des sueurs froides et insidieuses qui me dévorent la chair jusqu’à l’os. J’ai le cœur au bord des lèvres qui se transforme vite en haut-le-cœurs, mais je n’ai plus rien à vomir. Mon estomac se tord, ma gorge s’épuise, sa nuque se tend et toujours, je pleure. Les larmes blessent presque autant que d’être malade parce qu’elles, je ne veux pas les expliquer, je ne peux pas les expliquer. Je sens finalement mon ventre maigre qui se reposer et, dans un geste lent, je me retourne pour me laisser choir sur le dos, essuyant machinalement mon menton du revers de la main. Ça colle, ça pue, it’s fucking disgusting. I’m fucking disgusting. I’ve never sobered up so quick.

Where have I been all this time?
Lost, enslaved, fatal decline
I've been waiting for this to unfold
The pieces are only as good as the whole

Severed myself from my whole life
Cut out the only thing that was right
What If I never saw you again
I'd die right next to you in the end

Why the fuck am I thinking of her? Why the fuck is she always there, somewhere in the back of my mind. Hating me for what I am, hating me for what I’m not. And why do I even care? Why does it matter so much, that she looks at me, that she talks to me, that she touches me even if it’s with a slap. Je ne sais pas. Je ne sais pas pourquoi ça a tant d’importance, mais ça en a. C’est une pulsion maladive, tellement vive et puissante. Mes doigts s’agrippent à mes cheveux, les sanglots reprennent de plus belle, secouent mon tronc alors que mes traits se tirent en une moue plus désespérée que je n’aurais jamais aimé admettre. J’ai besoin d’elle. J’ai besoin d’elle pour la détruire et la construire à la fois. J’ai besoin de sa rage et de ses lèvres contre les miennes. J’ai besoin d’entendre sa voix me siffler une injure, de ses poumons qui expirent un soupir de désir. J’ai besoin d’elle et de ses contradictions. Je la veux et je la déteste.

You pathetic fuck.

I won't let you walk away
Without hearing what I have to say
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The Virus of Life // Danger, keep away [RP solo]

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